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La Fondation Marcel Mariën
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Jane Graverol
Jane Graverol
Ixelles 1905 - Fontainebleau 1984
Jane Graverol (1905-1984) est une des rares femmes peintres du surréalisme en Belgique. Lorsqu’elle rencontre René Magritte en 1949, elle a déjà un parcours d’artiste professionnelle. Son éducation artistique se situe du côté du symbolisme, tandis que son évolution la mène de paysages ou de scènes d’intérieur enracinés dans la réalité vers la création d’images personnelles, proches de l’univers surréaliste
Jane Graverol
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Elle collabore activement avec certains surréalistes durant les années 1950, une époque où le groupe de Bruxelles se délite, laissant la place à des initiatives plus personnelles. Elle contribue ainsi à fonder la revue Temps mêlés avec André Blavier en 1952 et la revue Les Lèvres nues avec Marcel Mariën en 1954.
Sa peinture, à la facture lisse, présente souvent des figures isolées au sein d’un paysage, mais aussi des éléments issus du monde naturel (animaux, fleurs, plumes, os…).
Sa peinture, à la facture lisse, présente souvent des figures isolées au sein d’un paysage, mais aussi des éléments issus du monde naturel (animaux, fleurs, plumes, os…).
Jane Graverol
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Graverol se distingue également par son utilisation du collage au sein de compositions peintes. Sa proximité avec Mariën se traduit par des contributions réciproques : Graverol crée ainsi certains objets surréalistes dans l’esprit de Mariën tandis qu’elle collabore au film de son ami, L’Imitation du cinéma, en 1959. On lui doit certaines des images les plus fortes du surréalisme en Belgique, telles ses peintures L’Esprit saint, mais aussi le seul portrait peint des surréalistes de Belgique, La Goutte d’eau, en 1964.