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The Marcel Mariën Foundation
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Surrealism au féminin? Musée de Montmartre
August 08, 2023
Surréalisme au féminin ? Exposition organisée par le Musée de Montmartre, Jardins Renoir à Paris.
Saskia Ooms, commissaire associée et responsable de la conservation du musée, a ouvert les portes aux deux commissaires Alix Aigret et Dominique Païni pour sonder cet aspect d’un mouvement au combien dominé par les visions masculines.
D’emblée, les visiteurs sont amenés à s’émerveiller devant le panneau de la constellation et des liens entre les artistes, chacune présentée avec une phrase autographe : je préférais prendre une photo que d’en être une. Cette célèbre citation de Lee Miller dit clairement que le choix des femmes est d’être créatrice et non d’être muse, rôle auquel trop souvent on les cantonne. Dorothea Tanning, Eileen Agar, Claude Cahun, Dora Maar ou Toyen, les créatrices se connaissaient et s’entre-aidaient.
Elles sont vues ici dans toute leur authenticité, comme Jane Graverol qui n’apparaît pas comme une suiveuse de René Magritte, mais qui est perçue dans toute son originalité, à la fois féminine, surréaliste et au-delà de celui-ci.
Le point d’interrogation du titre dit le suspens qui sous-tend cette exposition, conçue comme une hypothèse plutôt que comme une démonstration[1]. C’est ainsi que s’expriment les deux commissaires dans leur excellente introduction du catalogue. Elles suggèrent de la sorte le ton ouvert de ce qui est présenté et qui est caractéristique de la pensée féminine, s’il en est une.
Par la qualité des textes et des œuvres présentées cette exposition nous fait découvrir sans détours la richesse de l’apport des femmes artistes, plasticiennes, photographes et écrivaines en Europe à l’intérieur et autour du mouvement surréaliste.
Surréalisme au féminin ?
Musée de Montmartre Jardins Renoir, Paris
Du 31 mars au 10 septembre 2023
[1][1] Alix Aigret & Dominique Païni, catalogue de l’exposition, page 11.
Saskia Ooms, commissaire associée et responsable de la conservation du musée, a ouvert les portes aux deux commissaires Alix Aigret et Dominique Païni pour sonder cet aspect d’un mouvement au combien dominé par les visions masculines.
D’emblée, les visiteurs sont amenés à s’émerveiller devant le panneau de la constellation et des liens entre les artistes, chacune présentée avec une phrase autographe : je préférais prendre une photo que d’en être une. Cette célèbre citation de Lee Miller dit clairement que le choix des femmes est d’être créatrice et non d’être muse, rôle auquel trop souvent on les cantonne. Dorothea Tanning, Eileen Agar, Claude Cahun, Dora Maar ou Toyen, les créatrices se connaissaient et s’entre-aidaient.
Elles sont vues ici dans toute leur authenticité, comme Jane Graverol qui n’apparaît pas comme une suiveuse de René Magritte, mais qui est perçue dans toute son originalité, à la fois féminine, surréaliste et au-delà de celui-ci.
Le point d’interrogation du titre dit le suspens qui sous-tend cette exposition, conçue comme une hypothèse plutôt que comme une démonstration[1]. C’est ainsi que s’expriment les deux commissaires dans leur excellente introduction du catalogue. Elles suggèrent de la sorte le ton ouvert de ce qui est présenté et qui est caractéristique de la pensée féminine, s’il en est une.
Par la qualité des textes et des œuvres présentées cette exposition nous fait découvrir sans détours la richesse de l’apport des femmes artistes, plasticiennes, photographes et écrivaines en Europe à l’intérieur et autour du mouvement surréaliste.
Surréalisme au féminin ?
Musée de Montmartre Jardins Renoir, Paris
Du 31 mars au 10 septembre 2023
[1][1] Alix Aigret & Dominique Païni, catalogue de l’exposition, page 11.