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La Fondation Marcel Mariën
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La Fondation Marcel Mariën
Marcel Mariën
Marcel Mariën
Anvers 1920 - Ixelles 1993
Né à Anvers le 29 avril 1920, de père wallon et de mère flamande (ou vice versa, aimait-il à préciser), Marcel Mariën se distingue par une activité surréaliste remarquable. Refusant la reconnaissance et prônant même l’anonymat, il manifesta sa vie durant une attitude libertaire, un engagement révolutionnaire, un refus des contraintes, une réflexion pointue et une remise en question des systèmes sociétaux.
Marcel Mariën
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Son œuvre plastique débute en 1937 avec la création de L’introuvable, une étrange lunette à verre unique. Elle annonce le détournement de l’objet comme fil rouge d’une œuvre bientôt prolifique.
Contrairement à René Magritte dont il découvre les mystérieuses images à l’âge de quinze ans, Mariën ne se limite pas à la peinture, celle-ci ne représentant qu’une part marginale de sa production artistique. Il refuse en effet de s’enfermer dans une discipline. C’est en quoi, peut-être, il n’est pas un artiste, se plaisait-il à déclarer. A côté de son activité d’écrivain et de poète, il s’essaye au dessin, à l’assemblage, au collage, à la photographie, au cinéma. Combinant chocs visuels, jeux de mots et titres bien trouvés, Mariën entend la participation du spectateur pour comprendre son message. Efficaces, subversives, provocantes ou humoristiques, ses œuvres ne laissent pas indifférents. Truffées de références, elles abordent des thématiques aussi diverses qu’actuelles, de la religion à la politique en passant par la sexualité, la société de consommation ou l’économie.
En marge de cette activité artistique, Mariën fut aussi l’archiviste et l’historien du groupe surréaliste belge, publiant les textes et les œuvres de ses amis dans plusieurs revues et ouvrages importants dont il fut l’auteur et l’éditeur. On lui doit, entre autres, la mise en lumière de l’œuvre littéraire exceptionnelle de Paul Nougé.
Contrairement à René Magritte dont il découvre les mystérieuses images à l’âge de quinze ans, Mariën ne se limite pas à la peinture, celle-ci ne représentant qu’une part marginale de sa production artistique. Il refuse en effet de s’enfermer dans une discipline. C’est en quoi, peut-être, il n’est pas un artiste, se plaisait-il à déclarer. A côté de son activité d’écrivain et de poète, il s’essaye au dessin, à l’assemblage, au collage, à la photographie, au cinéma. Combinant chocs visuels, jeux de mots et titres bien trouvés, Mariën entend la participation du spectateur pour comprendre son message. Efficaces, subversives, provocantes ou humoristiques, ses œuvres ne laissent pas indifférents. Truffées de références, elles abordent des thématiques aussi diverses qu’actuelles, de la religion à la politique en passant par la sexualité, la société de consommation ou l’économie.
En marge de cette activité artistique, Mariën fut aussi l’archiviste et l’historien du groupe surréaliste belge, publiant les textes et les œuvres de ses amis dans plusieurs revues et ouvrages importants dont il fut l’auteur et l’éditeur. On lui doit, entre autres, la mise en lumière de l’œuvre littéraire exceptionnelle de Paul Nougé.
Marcel Mariën
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Marcel Mariën décède le 19 septembre 1993 à Bruxelles et est enterré trois jours plus tard au Cimetière de Schaerbeek. Son épitaphe indique : « Il n’y a aucun mérite à être quoi que ce soit ».